Faire bâtir une sépulture
On distingue plusieurs sortes de sépultures, selon que le choix est d’y inhumer un cercueil ou une urne et si le souhait est d’être isolé ou non du sol :
Le Caveau :
Le caveau est la sépulture la plus courante en France. Il s’agit d’une structure bétonnée enfouie sous terre, sous le monument, permettant d’isoler le cercueil de la terre. Il existe plusieurs types de caveau que nous pourrons évoquer ensemble en fonction de vos besoins.
Le vide sanitaire est un espace vide d’environ 50 cm de haut dans lequel il est interdit d’inhumer un cercueil. Cependant il est tout à fait possible d’inhumer une ou plusieurs urnes à cet endroit.
L’avantage du caveau, en plus d’isoler le cercueil de la terre et donc d’assurer une meilleure conservation du cercueil, est qu’il sert également de « fondation » au monument situé au-dessus et assure ainsi une très grande stabilité de l’ensemble de la sépulture.
Son inconvénient pourrait être qu’il est plus cher au premier abord mais s’il s’agit d’une sépulture familiale l’ouverture et la fermeture de caveau est moins onéreux qu’un démontage de monument lors d’une inhumation en plein terre.
La Fosse :
On appel « un creusement de fosse » lorsque qu’il s’agit d’organiser une inhumation en pleine terre. Comme son nom l’indique, le cercueil est déposé à même la terre sans aucune construction.
On compte environ 50 cm de profondeur pour chaque cercueil et on ajoute 1 mètre de terre au-dessus pour des raisons sanitaires.
Si la concession est prévue pour deux personnes il faudra que le premier cercueil soit déposé à environ 2 mètres de profondeur puis le second à environ 1,5 mètre de profondeur et y laisser toujours 1 mètre de terre au-dessus.
L’avantage lorsqu’il s’agit d’une concession pour un seul défunt cela permet de limiter les frais. Attention toutefois si un monument est existant avant une inhumation il faudra prévoir les frais de démontage et remontage de monument et y ajouter un creusement de fosse.
La Cavurne :
Comme le caveau funéraire, la cavurne est une case en béton réalisée sous terre pour accueillir les urnes. Elle est donc plus petite qu’un caveau funéraire destiné à recevoir des cercueils. Il est possible de marquer l’emplacement par une dalle en granit nommée plaque tombale, ou d’un monument cinéraire.
Le Columbarium :
Le columbarium est issu du latin « columba » qui signifie « niche ». C’est une structure constituée de nombreuses niches/cases dans lesquelles sont déposées les urnes funéraires. C’est un aménagement collectif qui est présent dans la majeure partie des cimetières depuis la loi de 2008 qui stipule que les restes du défunt, qu’il soit en cercueil ou en urne, ont exactement le même statut légal et doivent bénéficier du même respect et donc interdisant de conserver une urne à la maison.
Le columbarium est géré par la Mairie au même titre qu’une demande d’achat de concession. Nous parlons ici un achat de case de columbarium où il est possible d’y disposer une ou plusieurs urnes selon la place disponible.
L’avantage principal pour les communes qui manquent de place est que les columbariums n’en prennent pas trop, surtout quand ils sont érigés en hauteur. C’est aussi un avantage pour les familles qui n’auront pas de frais supplémentaire sur l’achat un monument funéraire. Cependant elles devront respecter la charte du cimetière qui peut porter sur l’inscription du nom sur la « porte » de la case ou sur la possibilité d’y déposer des articles funéraires en hommage aux défunts. Cela s’explique sur le fait que c’est la mairie qui est responsable de l’entretien et de la rénovation de ce columbarium.
